Selon des sondages de sortie des bureaux de vote, le milliardaire terrible aurait engrangé 80% des voix des évangéliques blancs ainsi qu’une grosse moitié de celles des catholiques. C’est tout le contraire pour Hillary Clinton qui, elle, a fait le plein de voix chez les agnostiques, les athées et les juifs. Pourtant, les propos outranciers de Trump sur les immigrés, sa faible religiosité personnelle, et sa passe d’armes avec le pape François autour de la question du mur à la frontière mexicaine semblaient avoir poussé nombre de catholiques dans les bras de sa concurrente. Le Vatican a d’ailleurs réagi avec une certaine circonspection à la victoire de Trump. Mais, décidément, les urnes ont parfois des raisons que la raison ne connaît point.
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