Le 4 novembre 2013, les 220 occupants du squat Gésu avaient été expulsés, après sommation, sur l’ordre du bourgmestre de Saint-Josse Emil Kir. La moitié environ prit la tangente, l’autre fut prise en charge. Depuis, de solutions précaires en pis-aller, les expulsés recueillis ont tenté de survivre au cœur même de la capitale de l’Europe. Plusieurs familles ont été relogées dans différentes communes bruxelloises, avec l’aide d’associations laïques ou catholiques. Beaucoup d’argent a été dépensé, parfois avec des résultats encourageants. « Aujourd’hui, on voit que l’accompagnement personnalisé sur le long terme fonctionne mais qu’il faut aussi arrêter de les assister. Il faut aider les familles en errance a n qu’elles deviennent autonomes, et ce, quelles que soient leurs origines », commente dans Le Soir la Fébul (Fédération bruxelloise de l’union pour le logement), laquelle se réjouit que six des douze familles dont elle avait la charge aient réussi à remonter la pente. (map)
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