Le lancement d’un nouveau média coopératif, impliquant deux des correspondants d’Espace de Libertés, ne peut nous laisser indifférents. Comme il se décrit, on ne peut retenir une caresse dans le sens du poil: « Médor n’est pas un chien. Ce sera un magazine trimestriel belge et coopératif d’enquêtes et de récits. Au programme: 128 pages en quadrichromie, 16 × 23 cm, avec 100% de journalisme, des enquêtes, des récits, des portraits, des photos, des graphes, des rubriques qui en ont dans le ventre. Le tout centré sur la Belgique. Médor, c’est un nouveau processus pour construire l’information. C’est créer des conditions de travail pour vous offrir un deep journalism de terrain indépendant, exigeant et amusant. Carrément. Ces conditions de travail ont un prix. Médor, aujourd’hui, c’est une invitation à soutenir cette manière de penser le journalisme. Médor est le projet de 17 initiateurs. Et peut-être le vôtre. » Loin des jappements étouffés de la presse ronronnante, Médor montre les crocs d’un journalisme réinventé. Les chiens aboient, Médor passe.
Droit de suite