Descartes serait mort d’avoir avalé des… hosties empoisonnées. C’est en tout cas ce que raconte Theodor Ebert dans L’énigme de la mort de Descartes. Ces hosties auraient été truffées d’arsenic par les autorités ecclésiastiques, dans un contexte d’après-guerre de religion. À l’issue de la guerre de Trente Ans, alors que les catholiques attendaient la conversion de la reine Christine de Suède, voilà que le philosophe français se pointe en Scandinavie auréolé de sa sulfureuse réputation d’athée. De quoi faire douter la reine de son choix quelque peu forcé? Toujours est-il que le gêneur ne survivra pas à deux prises d’hosties consécutives, la première n’ayant pas suf à empoisonner ce démon. Pour le coup, celui qui faisait le pari de croire pour être sûr de ne rien perdre dans l’aventure a com-mis un excès de foi. Moralité: méfions-nous des hosties et des cadeaux qu’elles portent.
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